vendredi 29 mars 2013

Entretenir sa station de relevage


Pour bénéficier de l’ensemble des performances de sa station de relevage, il est nécessaire de l’entretenir régulièrement. Selon la nature des eaux pompées, la station nécessite plus ou d’entretien. Les eaux usées ou avec des hydrocarbures sont les types de liquides pour lesquels l’entretien est plus fréquent.

mercredi 27 mars 2013

Le défi de l'eau à Versailles


Même, et surtout, les jardins d’exception ont besoins de systèmes de pompage performants. À l’instar, des Jardins de Versailles, où l’alimentation en eau a toujours été un problème, il est nécessaire d’installer des systèmes complexes et performants pour distribuer l’eau non seulement aux 50 fontaines mais également pour arroser les quelques 200 000 arbres et 210000 fleurs qui ornent les jardins Le Nôtre.

Le défi actuel est de ne pas puiser dans les réserves d’eau potable de la ville de Versailles pour les besoins de jardins. Ainsi, lors des Grandes Eaux 3 600 mètres cubes d'eau / heure sont utilisées et sont recyclées depuis le Grand Canal jusqu’aux réservoirs. Les pertes dues à l’évaporation sont compensées par la récupération d’eau de pluie dans des cuves réparties un peu partout dans les jardins.
Pour allier préservation des ressources naturelles (l’eau) et patrimoniales (les jardins), les responsables paysagistes des jardins doivent continuellement relever le défi de l’eau. Cela passe par l’entretien quotidien d’un réseau de canalisations et de le recours à des pompes ultra performantes.


lundi 25 mars 2013

Point juridique sur la récupération d’eau de pluie


On parle beaucoup actuellement des économies d’eau et notamment de l’installation de systèmes de récupération de l’eau de pluie. Cela dit, il est légitime de se demander ce que la législation dit en ce qui concerne l’utilisation de l’eau de pluie pour les besoins domestiques intérieurs et extérieurs. On entend par besoins domestiques, l’arrosage, le nettoyage des voitures mais également l’alimentation des toilettes et pourquoi pas du lave-linge. Sachant que la chasse d’eau représente entre 20 et 30% de la consommation d’eau journalière d’un français l’utilisation de l’eau de pluie pour cet usage semble évidente.

La loi de 2008 explique :
« L'eau de pluie collectée à l'aval de toitures inaccessibles peut être utilisée pour des usages domestiques extérieurs au bâtiment. […]A l'intérieur d'un bâtiment, l'eau de pluie collectée à l'aval de toitures inaccessibles, autres qu'en amiante-ciment ou en plomb, peut être utilisée uniquement pour l'évacuation des excrétas et le lavage des sols. […]"


La question se pose alors de qui finance l’assainissement de cette eau de pluie rejetée dans le réseau? Il est impératif avant toute utilisation d’eau de pluie entraînant un déversement dans le réseau d’assainissement d’en informer la mairie de sa commune, d’après le Code Général des Collectivités Territoriales. 

Au même titre que l’eau consommée au robinet le propriétaire devra alors s’acquitter d’une redevance assainissement, qui servira à retraiter l’eau. Pour déterminer le montant de cette redevance, soit le propriétaire pose un dispositif de comptage sur son installation soit elle est calculée sur des critères comme la surface du terrain ou le nombre d’habitants. Cette taxe est due afin que les organismes de traitement d’eau (Veolia, La Lyonnaise) n’ait pas à traiter un supplément d’eau sans être payé pour.  Concernant l’utilisation de l’eau de pluie pour la machine à laver, cela reste encore à titre expérimental. L'eau de pluie récupérée ne peut néanmoins en aucun cas être consommée ou utilisée pour l'hygiène corporelle (douche, bain...).

En outre, le gouvernement, au titre du Grenelle de l’Environnement délivre un crédit d’impôt à hauteur de 15% aux propriétaires qui font installer un système de récupération d’eau par un professionnel. Ce crédit d’impôt n’est octroyé que sur les équipements dédiés à l’utilisation extérieure des eaux de pluie (pour l’arrosage essentiellement). De plus, un système de récupération d’eau de pluie est sujet à la TVA réduite de 7%.

Vous pouvez donc en toute légalité et dans un objectif écologique et économique raccorder votre système de récupération d’eau de pluie non seulement à votre installation d’irrigation mais également à vos toilettes. Économies assurées !

vendredi 22 mars 2013

Comment fonctionne un réservoir à vessie ?


Associé à une pompe, le réservoir à vessie permet de faire une réserve d’eau sous pression afin d’automatiser sa distribution. La source peut être une cuve, un puits ou un forage.

Exemple de réservoir à vessie vertical ACS

Il est basé sur le principe d’un enclenchement /déclenchement selon la pression de l'air présent dans le réservoir (entre la vessie et la paroi). Plus la vessie contient d’eau, plus la pression de l’air entre la vessie et le réservoir est grande et inversement. Moins la vessie est pleine, plus la pression de l’air est faible. En moyenne la pression de démarrage de la pompe est de 1,4 bar, et de 2,8 bars pour son arrêt.

Pour un bon fonctionnement du réservoir à vessie, il est nécessaire de remettre de l’air dans le réservoir après 12 à 18 mois d’utilisation. Sans cela, le réservoir ne joue plus son rôle de tampon et la pompe se déclenche de manière intempestive. Cette manipulation est assez simple à réaliser à l’aide d’un compresseur doté d’un manomètre. Il suffit ensuite de suivre les indications de la notice pour connaître la pression à laquelle « gonfler » le réservoir. Si cette opération ne rétablit pas l’utilisation normale du réservoir à vessie, il conviendra de vérifier que la vessie n’est pas percée. À noter qu’une vessie coûte entre 15 et 200 € selon sa capacité. 


Schéma de fonctionnement d'un réservoir à vessie



Les PLUS du réservoir à vessie :

+ la vessie peut être changée si elle est défaillante, cela évite de remplacer tout le réservoir

+ la capacité utile du réservoir à vessie est plus importante que celle d’un réservoir hydrophore classique (30% contre seulemnt 10%)

+ l’installation d’un réservoir à vessie est facile

+ ce type de réservoir ne nécessite que très peu d’entretien

+ il existe des réservoirs à vessie de 5 à 1000 litres

+ certains réservoirs peuvent distribuer de l’eau potable (grâce à la norme ACS* à laquelle répond la vessie)

+ plusieurs formes pour différents encombrements (rond, vertical, horizontal)

Zoom sur la norme ACS* 

La norme ACS (Attestation de conformité sanitaire) est une norme obligatoire pour un réservoir à vessie qui doit recevoir de l’eau potable. Cela signifie que la vessie est traitée pour être en contact direct avec de l’eau destinée à la boisson et répond à des règles d'hygiène strictes.

mercredi 20 mars 2013

Le calendrier du bon jardinier


Mars est un mois très important pour la préparation du jardin et du potager. Voici un petit mémo des 8 choses à faire au mois de mars pour un beau jardin :

  • Semer les fruits et légumes : courgettes, carottes, tomates, melons entre autres
  • Tailler les pommiers et poiriers
  • Planter les herbes aromatiques sous abri
  • Désherber, et apporter de l’engrais aux pieds des haies
  • Planter les fleurs saisonnières : pensées,n primevères, myosotis
  • Effectuer les premières tontes des pelouses
  • Semer les nouvelles pelouses
  • Tailler les rosiers non remontants

lundi 18 mars 2013

Arrosage goutte à goutte : les plantes vous disent merci


L’arrosage au goutte à goutte a pour principal avantage d’être écologique et économique puisqu’il distribue une petite quantité d’eau régulièrement, néanmoins suffisante pour vos plantes. Directement arrosée à la racine, la plante reçoit l’humidité nécessaire à son développement et il n’y pas de perte d’eau due à l’évaporation. L’intégralité de l’eau fournie profite à la plante.

L’économie réalisée peut s’évaluer autour de 8 fois moins d’eau consommée grâce à l’arrosage goutte à goutte. Ce système d’arrosage  propose en plus une grande modularité et s’adapte facilement à vos besoins. Que ce soit pour l’arrosage de plantes en  pots, de massifs de fleurs ou pour un potager, vous pourrez ajuster votre installation selon votre schéma de jardin. Elle pourra en plus évoluer au rythme de votre jardin, en ajoutant des tuyaux.

En général, une installation d’arrosage par goutte à goutte est composé de :

  • Tuyau goutte à goutte
  • Goutteurs
  • Micro asperseurs
  • Raccords
  • Programmateur
  • Kit de départ


Le programmateur permet une utilisation encore plus pratique et économique puisque vous pourrez grâce à lui rendre votre arrosage automatique et ainsi vos plantes ne souffriront plus de votre départ en vacances. 

Astuce du jardinier : si vous disposez d’un programmateur, prévoyez l’arrosage la nuit pour limiter encore plus l’évaporation et rendre l’arrosage plus efficace.

En moyenne, il faut compter une centaine d’euros pour installer un système complet d’arrosage par goutte à goutte (le coût dépend évidemment de la taille du jardin et du réseau). 

Les économies à l’usage amortiront très rapidement cet investissement, et vos plantes vous diront MERCI !

vendredi 15 mars 2013

Le paillage pour moins arroser ?


Le paillage est une technique de jardinage qui est destinée à ne pas laisser le sol nu autour et aux pieds des plantes. Cette technique s’applique sur toutes vos plantations, du potager aux jeunes haies en passant par les plantes en pot et les fleurs vivaces. Le paillage engendre de multiples avantages et favorise le développement de vos plantations.

Le paillage a pour objectif principal de diminuer la fréquence d’arrosage. En effet, le paillage permet de conserver l’humidité dans le sol et donc d’espacer les périodes d’arrosage.
Ensuite, les mauvaises herbes ne peuvent pas pousser au pied des plantes en empêchant la lumière d’atteindre la terre. Le paillage crée également du terreau naturel en se décomposant et rend la terr plus riche et donc plus fertile.

Il existe différents matériaux utilisés pour réaliser un paillage. Le paillis organique peut être issu de nombreuses sources notamment les tontes de gazon, les feuilles mortes ou même les coques de noix. L’intérêt de ce type de paillis est sa dégradation assez rapide dans le sol.

Le paillis minéral est plutôt destiné aux plantes qui aiment la chaleur puisqu’il contribue au réchauffement de la terre. Les paillis minéraux ne sont pas biodégradables et se trouvent sous forme de billes d’argile, pierres volcaniques ou même (plus insolite) les coquilles de moules. Enfin, la solution la moins « naturelle » et moins esthétique reste le paillis plastique ou textile, néanmoins cela reste une solution efficace.

À noter qu’il est recommandé de retirer le paillage au printemps et de le replacer en été. 


Paillage en liège

jeudi 14 mars 2013

Pourquoi choisir un groupe de surpression ?


Pour résumer, un groupe de surpression est un ensemble (pompe + réservoir) destiné à automatiser la distribution d’eau que ce soit pour l’arrosage ou pour l’usage domestique. Vous pouvez aspirer aussi bien l’eau d’un puits que d’une cuve de récupération d’eau de pluie grâce à un groupe de surpression. Certains groupes de surpression disposent d’un réservoir répondant aux normes ACS et don qui peut fournir de l’eau potable.

Groupe de surpression avec réservoir horizontal


Quels sont les avantages d’un groupe de surpression ?

L’avantage principal d’un groupe de surpression est que la pompe s’enclenche et se déclenche que lorsque c’est nécessaire. En effet, si la pompe s’enclenchait à chaque fois que l’on tire la chasse ou qu’on ouvre le robinet, son moteur s’userait rapidement. Avec le groupe de surpression, le réservoir fait office de « régulateur » et si la demande en eau est faible, la pompe ne se met pas en route et l’eau est fournie par le réservoir.
Le second avantage est que vous disposez d’un débit et d’une pression constants à chaque demande en eau.
Le dernier avantage est que si vous achetiez la pompe et le réservoir à part, il est parfois complexe de trouver la bonne compatibilité et l’installation peut être plus difficile. Le groupe de surpression est en général livré monté, vous n’avez plus qu’à l’installer et votre système est automatisé.

Comment fonctionne un groupe de surpression ?

1/ Vous ouvrez le robinet pour remplir un arrosoir. Le réservoir se vide et cela crée une dépression dans le réservoir puisque la vessie se détend.

2/ La pompe s’enclenche car la pression dans le réservoir est faible (la pression d’enclenchement de la pompe est réglable). La pompe remplit le réservoir d’eau.

3/ Vous fermez le robinet. La pompe continue de remplir le réservoir jusqu’à ce que la pression maximum soit atteinte, lorsque la vessie est tendue.

4/ Si vous rouvrez le robinet pour vous servir un verre d’eau, le réservoir suffira à vous fournir l’eau sans baisser suffisamment en pression pour que la pompe s’enclenche.

Ce système d’automatisation grâce au groupe de surpression rallonge donc considérablement la durée de vie de votre pompe. À vous maintenant de trouver le groupe de surpression qui vous convient selon la puissance de la pompe, la capacité du réservoir et l’usage que vous voulez faire de l’eau (potable ou sanitaire). 

mardi 12 mars 2013

Choisir mon filtre de bassin


Le bassin de jardin est basé sur les concepts de nature et de biodiversité. Néanmoins, il est nécessaire d’y intégrer un filtre de bassin pour disposer d’une eau claire toute l’année et de pouvoir en profiter au mieux.

Selon le type de bassin et notamment sa taille, il existe quatre types de filtration qui sont principalement : le filtre biologique, le filtre mécanique, le filtre mixte et la filtration UV.   

Le principe du filtre biologique repose sur l’action de bactéries présentes dans l’eau qui vont naturellement détruire les déchets présents dans le bassin. Pour « accueillir » ces bactéries, différents supports sont utilisés dans les filtres biologiques comme les bio balles, le matelas de filtration ou la pierre de lave. Ces supports favorisent le développement bactérien en offrant une structure alvéolée et permettent donc d’éliminer au mieux les saletés produits par la faune et la flore de votre bassin. La plupart des filtres biologiques se présentent sous forme de tonneaux.

Le filtre de bassin mécanique quant à lui fonctionne grâce à une pompe qui capte les particules à éliminer et les fait passer dans une mousse filtrante ou une grille très fine. Les « débris » même très petits se retrouvent alors prisonniers de la couche filtrante et l’eau reste claire et transparente. Le filtre mécanique est idéal pour les bassins de jardin où vivent des carpes Koï.

Le filtre de bassin mixte est le plus performant sur le marché actuellement propose de coupler l’efficacité du filtre biologique avec celle du filtre mécanique. Ce type de filtre est appelé filtre multichambres et est structuré en plusieurs « compartiments » successifs qui ont une fonction précise. Par exemple, le bac de décantation, les supports poreux, les mousses… Malgré son volume assez important ce type de filtre de bassin offre une efficacité inégalée pour retrouver une eau parfaitement propre.

La filtration UV est une sorte de filtration de bassin qui existe dans le secteur de la piscine également. Comme son nom l’indique, le filtre UV repose sur l’utilisation des ultra violets pour supprimer les particules microscopiques qui peuvent venir troubler l’eau du bassin. Le mince filet d’eau qui circule dans le filtre est désinfecté par les ultra violets et l’eau ressort purifiée. Ce type de filtre de bassin est totalement naturel et permet de limiter efficacement le développement d’algues non désirées dans le bassin. 


dimanche 10 mars 2013

Pourquoi pas un bassin dans mon jardin ?


Le jardin est un lieu où l’on aime se reposer, se détendre et passer du temps. Le bassin de jardin est un élément non seulement très esthétique mais qui offre un spectacle reposant et apaisant. À l’heure où la biodiversité mondiale est en danger, installer un bassin de jardin c’est également soutenir cette biodiversité et offrir un espace de vie à de nombreuses espèces. Poissons, oiseaux, insectes, vous pourrez admirer la faune et la flore s’épanouir dans votre jardin.  

Le bassin s’intègre dans tous les jardins et peut être décoré et arboré de toutes les manières souhaitées. De plus, s’il est bien conçu, il ne nécessite pas plus d’entretien qu’un massif de fleurs quelconques. Le mariage du minéral, du végétal et de l’animal donneront un aspect naturel et bucolique à votre extérieur.
Vous ravirez non seulement toute la famille mais aussi vos convives qui rêveront du même bassin à l’instant où ils le découvriront.

Laissez aller votre imagination et créez le bassin de jardin qui vous ressemble pour une étendue d’eau paisible et agréable.

Quelques exemples de bassins de jardin:

En version verdoyante

En version nature
En version minérale

En version mini


jeudi 7 mars 2013

La pompe solaire : la pompe verte !


À l’heure actuelle, tous nos achats doivent être réfléchis, d’une part pour une raison budgétaire et d’autre part pour une raison d’économie des ressources naturelles. Le développement durable s’invite partout et il est important de prendre en compte l’aspect environnement pour chaque produit consommé. Aujourd’hui même les pompes à eau se mettent au vert avec la création de la pompe solaire.

Une pompe solaire joue le même rôle qu’une pompe classique et peut être utilisée soit à des fins de relevage soit en tant que pompe immergée.

Pompe solaire immergée


Comment fonctionne une pompe solaire ?

Tous les kits de pompe solaire sont livrés avec un module de panneaux photovoltaïques dédié à capter le rayonnement du soleil et à faire fonctionner la pompe. La pompe ne nécessite alors plus de carburant ou d’électricité pour fonctionner. Une pompe solaire fonctionne ensuite avec un régulateur et un modulateur

Pour mieux comprendre voici le circuit simplifié :
  
-         Le module de panneaux capte les rayons de soleil 
          Le régulateur transforme l’énergie solaire en électricité
          La batterie stocke l’énergie
          Le régulateur redistribue l’énergie vers la pompe
          La pompe est alimentée et puise l’eau dans votre réserve et vous pouvez l’utiliser pour votre arrosage


Grâce à une batterie, l’énergie emmagasinée durant la journée peut être restituée durant la nuit ou en cas de mauvaise journée. L’eau de votre puits ou de votre forage pourra alors être puisée par votre pompe solaire à n’importe quel moment et vous coûtera 0 euro de frais d’exploitation. Le régulateur quant à lui s’assure de fournir juste la quantité nécessaire au fonctionnement de la pompe pour éviter le « gaspillage ».

Pourquoi une pompe solaire ?

L’énergie solaire est gratuite et renouvelable, vous n’aurez ni facture ni coupure de courant. Il faut savoir que le soleil envoie sur la Terre en une journée la consommation en énergie d’une année. Cela montre la puissance de l’énergie solaire. Respect de l’environnement, économies d’énergie et électricité gratuite, la pompe solaire et la pompe de l’avenir !

mardi 5 mars 2013

Un forage, combien ça coûte ?



Pour faire suite à un message précédent, il est intéressant de connaître le coût d’un forage. Le prix donné est évidemment une moyenne et peut varier selon les régions et si l’environnement est complexe (terrassement, accès difficile).

En moyenne il faut compter entre 85 et 125 € le mètre de forage. Mais pour éviter les mauvaises surprises assurez-vous bien d’avoir de l’eau dans (sous) votre jardin, et budgétisez l’installation dans son ensemble. En effet, l’exploitation d’un forage nécessite une pompe, bien entendu, mais aussi très souvent un réservoir de stockage. Néanmoins malgré l’investissement qui peut paraître conséquent, l’utilisation de l’eau souterraine pour l’arrosage et même pour les toilettes s’avère être rapidement rentable. 

dimanche 3 mars 2013

Pompe de surface VS pompe immergée


Pour bien choisir sa pompe et bien comprendre les différentes installations de pompage il est essentiel de différencier la pompe de surface de la pompe immergée.

Quand utiliser une pompe de surface ?
Modèle de pompe de surface

Le premier élément à savoir sur la pompe de surface est qu’elle peut puiser l’eau jusqu’à 8 mètres de profondeur, sachant que cette profondeur est le maximum possible. Grâce à ce type de pompe vous pouvez donc récupérer l’eau présente dans votre puits ou dans votre cuve de récupération d’eau de pluie. Vous pourrez alors utiliser cette eau pour tous vos travaux extérieurs : arrosage ou nettoyage de voiture par exemple et vos besoins en eau non potable : WC ou nettoyage des sols. Il existe plusieurs types de pompes de surface qui disposent d’atouts différents : la pompe jet parfaite pour l’arrosage, pompe multicellulaire horizontale pour un débit puissant et une pompe multicellulaire verticale plus compacte.

Quand utiliser une pompe immergée ?

Modèle de pompe immergée

Contrairement à la pompe de surface, la pompe immergée peut aspirer l’eau jusqu’à plus de 120 mètres. Elle s’adapte donc à tous les puits et les forages. Il est donc indispensable d’opter pour une pompe immergée si l’eau à puiser est à plus de 8 mètres. Il est à noter que la pompe immergé est souvent associée à un réservoir surpresseur pour maîtriser le débit et la pression. Il existe seulement deux types de pompes immergées: l'un pour les puits et l'autre dédié aux forages. 

Quels critères pour choisir ma pompe ?

Comme expliqué ci-dessus, la profondeur à laquelle l’eau se situe est le premier critère à prendre en compte pour choisir sa pompe. Ensuite le débit, qui correspond à la quantité d’eau fournie en un temps donné. Souvent exprimé en m3 par heure, le débit est étroitement lié à la puissance. Plus vous consommez d’eau par jour et plus vous avez d’appareils à alimenter, plus votre débit devra être élevé. Enfin, la pression fournie par la pompe est importante pour un usage correct d’appareils comme des douches, robinets ou asperseurs. La pression maximale acceptée par les appareils à alimenter est aussi une donnée à vérifier. La pression s’exprime en bars et les installations avec différentes pertes de charge (dénivelés, coudes) nécessitent une pression assez élevée.

Maintenant à vous de jouer pour trouver la pompe qui convient à vos usages (arrosage, alimentation WC...) et à votre installation (puits, forage, cuve...) ! 

vendredi 1 mars 2013

Faire un forage en quatre étapes


1/ Savoir s’il y a de l’eau

Avant de creuser, il faut d’abord savoir si les profondeurs de votre jardin abritent bien de l’eau. Les deux cas les plus fréquents sont : votre voisin a un forage et vous savez à combien de mètres trouver l’eau, soit vous faites venir un sourcier qui vous indiquera s’il y a de l’eau et le cas échéant à quelle profondeur et à quel débit.

2/ Faisabilité et accessibilité

Il faut savoir que le matériel nécessaire à la réalisation d’un forage est très encombrant. Le camion est très long et la foreuse peut atteindre 5,4 m de hauteur. Il est alors nécessaire de vérifier que l’outillage rentre bien à l’emplacement choisi. Le mieux est de demander conseil à son entreprneur pour qu’il vienne garantir la faisabilité du projet de forage.

3/ Chantier et forage

Le chantier se déroule en plusieurs étapes. Il y a d’abord la mise en place de la foreuse puis le forage. Il faut ensuite déblayer la terre et les gravats. Après avoir introduit le gravier de filtration et procéder au nettoyage du forage, les déblais seront évacuer vers une déchetterie.

4/ Installation du système de pompage

Pour profiter de l’eau de votre forage, vous devrez alors installer une pompe et un ballon tampon essentiellement. À partir de là, vous pourrez alors utiliser l’eau souterraine pour l’arrosage de votre jardin ou pour l’usage domestique.

IMPORTANT : depuis le 1er janvier 2009, tout ouvrage de prélèvement d’eau souterraine doit faire l’objet d’une déclaration en mairie.